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Anthropométrie de l'Époque Bleue (ANT 82), de Yves Klein

 La Préhistoire à la 

 genèse des arts 

 moderne et contemporain 

Anthropométrie de l'Époque Bleue (ANT 82) (1960), de Yves Klein

© Succession Yves Klein c/o ADAGP Paris

Au XXe siècle, la société moderne se découvre une fascination pour les origines de l’homme. Un passé lointain et mystérieux aux antipodes de notre mode de vie présent, mais qui va pourtant inspirer un grand nombre d’artistes. Quels liens peuvent avoir l’art le plus ancien et l’art moderne ou l’art contemporain ? Voilà tout le sujet de l’exposition « Préhistoire, une énigme moderne » au Centre Georges-Pompidou (Paris, 4e).

 

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Extrait de la Une du quotidien « Le Journal » du 29 septembre 1940.
Introduction

Extrait de la Une du quotidien Le Journal du 29 septembre 1940.

©gallica.bnf.fr/Bibliothèque nationale de France

Quelles relations peuvent avoir l’art paléolithique et certains courants de l’art du XXe et du XXIe siècle ? À première vue, pas grand-chose. Sauf si l’on commence par prendre en compte que la notion de « Préhistoire » a été entérinée au XIXe siècle, et que les sites majeurs sont connus depuis une soixantaine d’années. Parmi eux, la grotte Chauvet (Ardèche) et la grotte de Lascaux (Dordogne), respectivement découvertes en 1994 et en 1940. Cette dernière est rapidement surnommée « la chapelle Sixtine de la Préhistoire » pour la qualité des représentations animalières qui décorent ses parois. Celles-ci sont d’une technicité et d’une maîtrise impressionnantes. Ceux qui les ont réalisées à l’époque, il y a environ 18 000 ans avant le présent, ont su rendre la perspective ou encore se servir du relief pour donner du volume. Quant à Chauvet, qui est ornée des plus anciennes peintures et gravures d’art préhistorique au monde à ce jour, on y observe des techniques de réalisation similaires, 15 000 ans avant Lascaux. Ce qui remet en question toutes les théories sur une possible évolution de cet art dans le temps.

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Mais comment ces révélations sur nos origines ont pu être une inspiration pour les artistes de notre siècle et du précédent ? Pour comprendre l’effet qu’ont eu ces découvertes, il faut prendre en compte la révolution artistique lancée au début du XXe siècle. La course à la reconquête des canons de l’Antiquité grecque ne correspond plus aux sujets et aux préoccupations contemporains. Les artistes cherchent une manière plus simple et plus directe de s’exprimer, ce qu’ils pensent avoir trouvé dans les arts africain, américain ou océanien, rapportés des pillages coloniaux de cette période. Puis les inspirations de cet art dit « primitif » s’étendent à la culture paysanne, aux femmes, aux dessins naïfs des enfants et des fous, tout ce qui pour eux peut s’approcher d’un processus créatif plus instinctif. Bien entendu, cette vision du « primitif » ou du « sauvage » est déformée par l’idéologie en vigueur.

 

Dès lors les mouvements se succèdent, fauvisme, cubisme, dadaïsme, surréalisme, expressionnisme abstrait et ce qui était considéré comme « laid », « étrange » ou « grotesque » est alors pris pour modèle. Mais que s’est-il passé à la mort du mouvement impressionniste pour que se produisent des transformations aussi radicales ? Quelles conséquences ces métissages artistiques ont-ils eues sur le monde de l’art ?

Statuette féminine en bois de Côte d’Ivoire (avant 1910).
Construire un nouveau regard

Construire un nouveau regard

L’entreprise coloniale des XVIIIe et XIXe siècles a fait découvrir des cultures inconnues de la majorité des Occidentaux, mais du point de vue du dominant. Il était convenu que ces populations, dites « sauvages », n’étaient pas aussi évoluées que les Européens. Et c’est précisément ce qui va intéresser, au début du XXe siècle, certains artistes qui souhaitent réformer la peinture académique et ses conceptions préconçues, bien loin de représenter le réel. Surtout quand la photographie s’en charge de mieux en mieux et pour bien moins cher. Dans les musées sont présentés au public les nombreux objets d’arts africain, américain et océanien que les colons rapportent de leurs excursions. De son côté, l’industrialisation semble vouloir prendre le pas sur la raison, ce qui en inquiète plus d’un, et l’idée d’un retour à un état plus proche des « primitifs » devient un réel fantasme pour quelques artistes.

Statuette féminine en bois de Côte d’Ivoire (avant 1910).

© Musée du quai Branly - Jacques-Chirac

« Arearea » (1892), de Paul Gauguin.

Arearea (1892), de Paul Gauguin.

Peinture réalisée à Atuona, en Polynésie française

© Musée d’Orsay/RMN

« Bathers Throwing Reeds » (1909), de Ernst Ludwig Kirchner.

Bathers Throwing Reeds (1909), de Ernst Ludwig Kirchner.

© Janet Lee Kadesky Ruttenberg Fund, in honor of Colta Ives, 2012

« Maison » (1914), de Gabriele Münter.

Maison (1914), de Gabriele Münter.

© DR

L’un des premiers à tenter une immersion parmi des peuples « primitifs » hors du vieux continent est Paul Gauguin. Le mythe du « bon sauvage » véhiculé par les explorateurs du XVIIIe siècle et l’idée développée par Jean-Jacques Rousseau que « l’homme naît bon, c’est la société qui le corrompt » le persuadent de fuir. Pendant ses voyages, il peint des autochtones en pleine nature, en harmonie avec leur environnement. Ces œuvres deviendront, après sa mort, l’un des points de départ d’une révolution artistique.

 

En 1905, plusieurs artistes allemands fondent le groupe Die Brücke (« le Pont »), dont l’ambition est de créer un style moderne qui mélangerait l’art allemand ancien, les arts tribaux africain et océanien, l’impressionnisme et le fauvisme. Ernst Ludwig Kirchner, un des fondateurs, joue un rôle considérable dans l’essor de cet expressionnisme. Ses œuvres aux couleurs vives, aux formes angulaires et aux représentations simplifiées sont représentatives de cette révolution artistique. En France, Pablo Picasso puise lui aussi dans l’art africain pour se renouveler. Ce qui est flagrant dans Trois Figures sous un arbre (1907-1908), où les trois visages sont visiblement inspirés du masque tribal. Les théories des primitivistes ne s’arrêtent pas seulement aux sujets que nous venons de voir, elles s’étendent à différentes catégories de personnes qui, pour eux, ne sont pas perverties par la société moderne. Comme les enfants, qui sont un cas d’étude privilégié. S’ils n’ont pas encore « évolué », leurs dessins sont donc d’une pureté et d’une innocence à comprendre et à imiter. Les dessins des fous seront analysés avec cette même idée.

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En 1909 à Munich, plusieurs artistes, dont Wassily Kandinsky, Franz Marc, Gabriele Münter ou encore Paul Klee – qui se joint à eux en 1911 –, s’associent pour former le mouvement expressionniste Der Blaue Reiter (« le Cavalier bleu »). S’exprimant sur l’art des enfants, Paul Klee dira : « Les enfants ne sont pas moins doués et il y a une sagesse à la source de leurs dons ! Moins ils offrent de savoir-faire et plus instructifs sont les exemples qu’ils nous offrent, et il convient de les préserver très tôt de toute corruption. Des phénomènes parallèles se retrouvent chez les aliénés et l’on ne saurait user avec malveillance des termes de puérilité ou de folie pour déterminer exactement ce qui cherche à s’exprimer ici. Tout cela est à prendre profondément au sérieux […] dès lors qu’il s’agit aujourd’hui de réformer [la peinture].(1) » Gabriele Münter donne un bel exemple de ces propos avec le tableau Maison (1914), qui nous rappelle nos premiers dessins. Ces inspirations diverses ont fait naître au XXe siècle différents mouvements et ont ouvert la voie à de nouvelles inspirations.

(1) Le Primitivisme et l’Art moderne, de Colin Rhodes, Thames & Hudson, p. 56.

Relevé d’une peinture murale des grottes de Mutoko (Zimbabwe) par Joachim Lutz en 1929.
La naissance de la Préhistoire

Relevé d’une peinture murale des grottes de Mutoko (Zimbabwe) par Joachim Lutz en 1929. Ce dernier accompagnait le professeur Léo Frobenius dans ses expéditions.

Dimensions : 7,30 x 2,80 m

© Frobenius-Institute Frankfurt am Main

Statuette féminine dite « Vénus de Lespugue ».

Statuette féminine dite « Vénus de Lespugue » (grotte des Rideaux, Lespugue, en Haute-Garonne). Elle datée de l’époque gravettienne (vers - 23 000 ans).

© MNHN - Jean-Christophe Domenech

La naissance de la Préhistoire

À partir de sa théorie selon laquelle l’Atlantis serait une racine de la culture africaine, le jeune ethnologue allemand Leo Frobenius part pour l’Afrique en 1904 pour y entreprendre des recherches sur les possibles traces de cultures anciennes. Après la découverte de peintures sur des parois de grottes, il demandera, à partir de 1912, que des peintres l’accompagnent pour copier sur toile ce qu’il ne peut pas photographier. Pour pouvoir, une fois de retour, partager et étudier ses constatations avec des grands préhistoriens de l’époque. En Europe, les premières mises au jour, de ce qui sera considéré comme art préhistorique plus tard, sont faites dans la grotte Chabot, en France (1878), et dans la grotte d’Altamira, en Espagne (1879). Mais celles-ci éveillent très peu d’intérêt sur le moment et sont délaissées pendant quinze ans, avant que d’autres cavernes ne soient découvertes en France. Au tout début du XXe siècle, déjà sept grottes ornées d’une faune élargie ont été révélées. Les similitudes, malgré la distance entre chaque site, ne laissent pas de place au doute et en 1902 leur authenticité paléolithique est reconnue.

 

Certains expressionnistes allemands se tiennent au courant de ces révélations et des recherches menées par le Pr Frobenius, comme Ernst Ludwig Kirchner, qui possède quelques-unes de ses publications. L’aspect naturaliste des expressionnistes de Der Blaue Reiter semble parfois avoir été inspiré par certaines de ces grottes. Dans Naissance des chevaux (1913), de Franz Marc, les traits de trois chevaux se superposent dans une composition et un style qui pourraient aisément avoir été empruntés à l’art rupestre ou à l’art pariétal. La Première Guerre mondiale sera malheureusement fatale à cet artiste, tout comme à August Macke, son confrère et ami.

 

D’autres sites sont mis au jour et des reproductions des trouvailles sont relayées dans des revues d’art contemporain, comme Cahier d’art, qui publie un essai du critique Jean Cassou sur « Les peintures de temps préhistoriques » en 1926. Ces médias en étaient souvent les principaux relais, car les premières rencontres in situ avec cet art paléolithique ne se feront que plus tard. Cela n’empêche pas Pablo Picasso de se procurer, en 1927, deux répliques de la Vénus de Lespugue, découverte en 1922. Il ne manque pas de l’exhiber à des proches, comme André Malraux(2) ou Brassaï(3), qui partagera son engouement et produira plus tard ses propres statuettes féminines, comme Femme mandoline (1947). Si l’aspect de ces peintures et sculptures interpelle, le mystère qui entoure leur signification et les débats qui en découlent ajoutent grandement à leur attrait. Joan Mirò en est un bon exemple, car il reprend de nombreux signes préhistoriques dont la signification reste inconnue. Il étudiera en 1941 le relevé de roches peintes dans le grand abri de Las Vinas (1933) du préhistorien Henri Breuil pour incorporer des symboles à trois de ses toiles, dont Constellations, vers l’arc-en-ciel.

(2) La Tête d’obsidienne, d’André Malraux.

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(3) Conversations avec Picasso, de Brassaï.

Vue de l’exposition « Prehistoric Rock Pictures in Europe and Africa » organisée au MoMA en 1937.

Vue de l’exposition Prehistoric Rock Pictures in Europe and Africa organisée au MoMA en 1937.

© The Museum of Modern Art Archives / Soichi Sunami

Le ministre de la propagande Joseph Goebbels visite l’exposition « L’art dégénéré » (1938).

Le ministre de la propagande Joseph Goebbels visite l’exposition « L’art dégénéré » (1938).

© DR

En 1937, à New York, le MoMA organise une grande exposition sur l’influence que l’art préhistorique a eu sur l’art moderne. Cette exposition, nommée Prehistoric Rock Pictures in Europe and Africa, se déroule sur trois étages et présente 150 fac-similés réalisés par l’équipe du Pr Frobenius, déjà présentés à Paris en 1930 et en 1933, mais cette fois mis en relation avec des œuvres d’art moderne d’artistes comme Joan Mirò, Jean Arp, Paul Klee, André Masson, Ivan Lebedev ou encore Mikhaïl Larionov. L’impact sur les artistes, aux États-Unis comme en France, sera important, mais nous y reviendrons plus tard. Car la même année, à Munich (Allemagne), le parti nazi se lance dans une campagne anti-moderne. Dans une exposition nommée « L’art dégénéré(4) » sont présentées entre cinq cents et mille œuvres d’une centaine d’artistes expressionnistes, cubistes, surréalistes, dadas et abstraits, faisant face à des œuvres de fous. Mise en place le lendemain de l’ouverture de la « Grande exposition d’art allemand », à Munich également, celle-ci avait pour but de démontrer la perversion exercée par les artistes modernes. À sa suite, plusieurs milliers d’œuvres « dégénérées » sont saisies par les nazis pour être détruites. Ernst Ludwig Kirchner ne le supporte pas et se tire une balle dans la tête. Beaucoup d’artistes, eux, fuient aux États-Unis pour continuer à créer.

 

Là-bas, des peintres de l’école de New York, du mouvement American Abstract Artist, lancé pour promouvoir l’art abstrait, ou d’autres courants, tels Willem de Kooning, Jackson Pollock, Will Barnet, Mark Rothko ou encore Robert Motherwell, furent massivement influencés par les principes de l’art de la Préhistoire, et ce, jusque dans les années 1960. L’exposition de 1937 organisée au MoMA en est la principale raison. La simplicité des dessins, l’aspect magique que l’on peut leur attribuer marquent cette jeune génération d’artistes, jusque-là coincée entre le style cubiste et le style régionaliste(5). Si le XXe siècle est jalonné de guerres, de génocides, et autres bombes atomiques et lances à napalm, il est aussi, comme nous l’avons vu, le siècle où se construit ce que nous connaissons de la Préhistoire, une période où l’emprise de l’homme sur son environnement n’avait pas encore commencé. De quoi inspirer de nombreux artistes en rupture avec la société contemporaine.

(4) À lire sur le sujet, Le Marché de l’art sous l’Occupation, 1940-1944, d’Emmanuelle Polack (Tallandier).

(5) Le régionalisme américain est un courant artistique de l’entre-deux-guerres propre aux États-Unis.

Plafond réalisé par Miquel Barceló dans la salle des Droits Humains et de l'Alliance des Civilisations du Palais des Nations, Genève (Suisse).

© Wikimedia Commons

Plafond réalisé par Miquel Barceló au Palais des Nations, Genève (Suisse).
« Harmless Woman » (1969), de Louise Bourgeois.

Harmless Woman (1969), de Louise Bourgeois.

© The Eaton Foundation / ADAGP, Paris 2019 / Christopher Burke

Des répercusions multiples

 

Il n’est pas aisé de mesurer l’impact qu’ont eu sur les artistes les différentes révélations faites sur la Préhistoire depuis le siècle dernier. Avec la découverte de Lascaux, en 1940, de Chauvet, en 1994, et de toutes les autres grottes, l’expérience de l’art paléolithique a pu se faire in situ et a de nouveau bouleversé la vision artistique. L’influence est plus ou moins visible dans leurs œuvres, selon leur sensibilité, leur interprétation et leur ressenti. Car l’influence peut venir des peintures et des sculptures paléolithiques, mais aussi de la caverne elle-même, ou encore de la sensation vécue à l’intérieur de cette dernière. Les dessins, qu’ils soient gravés ou peints, que le volume soit le fait du relief de la roche ou rendu à partir d’une surface plane, que ce soit des représentations animalières ou des formes abstraites, ont très souvent coupé le souffle des artistes qui les ont observés. Miquel Barceló dira des représentations de la grotte Chauvet : « La technique est extraordinaire. Comme toute grande technique, comme Michel-Ange ou comme Picasso, la technique est en même temps très simple et très raffinée. »

 

Il n’est donc pas étonnant, comme nous l’avons vu plus tôt, de noter un certain mimétisme du style ou une réutilisation partielle, complète ou détournée de certains motifs chez certains artistes. Yves Klein réalise en 1961 Anthropométrie sans titre (ANT2), l’empreinte négative d’une femme les bras levés dans une couleur unie (le bleu évidemment), qui n’est pas sans rappeler les mains négatives rouges que l’on a observées dans de nombreuses grottes. Claude Parmiggiani, lui, les cite directement dans son installation Cripta (1994), qui consiste en une crypte très sombre couverte des murs au plafond d’empreintes de la main gauche de l’artiste. Les statuettes féminines, appelées génériquement « Vénus », sont aussi une grande source d’inspiration. Celles-ci sont de formes variées mais ont souvent en commun une exagération de la poitrine, du ventre et du sexe. Des traits que l’on retrouve dans les Nanas de Niki de Saint Phalle, dans Fragile Goddess (1970) ou Harmless Woman (1969) de Louise Bourgeois, ou, dans un autre registre, dans la série Silueta d’Ana Mendieta, que l’on peut rapprocher de la silhouette sculptée dans la roche de l’abri de Pataud. La paroi et le ressenti vécu dans la caverne se sont également insinués dans l’esprit de certains artistes. Pensez au vaste plafond recouvert de stalactites colorées de la salle des Droits de l’homme et de l’Alliance des civilisations (en Suisse), réalisé par Miquel Barceló ; ou encore Le Jardin d’hiver (1968-1970) de Jean Dubuffet, qui est littéralement une caverne à taille humaine. Ces quelques exemples ne constituent qu’un balayage des champs d’inspiration qui ont germé avec la découverte de l’art paléolithique, mais symbolise le spectre des influences qu’a eu l’art des premiers hommes.

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Cet accueil n’aurait pas été le même sans le travail de réforme de l’art classique engagé par quelque artistes au début du XXe siècle. La recherche de nouveaux canons de représentation mènera à étudier les arts africain, océanien et américain, à analyser le monde rural ou les dessins des enfants et des fous. Une quête du primordial qui trouvera dans l’art préhistorique une source d’inspiration puissante qui ouvrira la voie à une créativité plus libre. En se faisant l’interprète de cet art paléolithique, l’artiste peut-il être l’intermédiaire entre l’archéologue et sa découverte ? Étudier et reproduire l’expression de nos ancêtres permet-il aux artistes de les incarner et d’en être les porte-parole ?

Sources :

- Le Primitivisme et l’Art moderne, de Colin Rhodes (Thames & Hudson).

- Ce que l’art préhistorique dit de nos origines, d’Emmanuel Guy (Flammarion).

- Le Futur antérieur. L’art moderne face à l’art des cavernes, de Jean-Paul Jouary (Beaux Arts éditions).

- Le site Hominidés : www.hominides.com

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